UN FOUR SOLAIRE – 2

Pour la finition, j’ai utilisé de l’huile de lin et térébenthine comme conseillé dans la doc pour l’ensemble du caisson et pour le couvercle, j’ai passé un vernis brillant pour que le film miroir adhère bien à la surface du contreplaqué. Le résultat est correct, ce n’est pas indécollable mais la feuille reste en place. J’ai ensuite fixé l’ensemble au cadre vitré avec une charnière « à piano » et pour régler l’inclinaison j’ai créé une crémaillère sur le coté plutôt que de percer le couvercle.

Les premiers tests de chauffe ont été concluant puisque la température est montée à 150°C sans trop surveiller l’orientation. N’étant pas sûr du bon séchage des finitions et des risques d’émanations, j’ai seulement fait cuire des aliments cet hiver avec quand même une température de 120° C en inclinaison à 60°, mais en position à 30° ça chauffait bien aussi (80-90°) avec ici la cuisson d’œufs. La prise de vue en accéléré (time-lapse) s’est arrêtée prématurément à cause de la chaleur, mais le blanc d’oeuf était bien figé !

Le tasseau que j’ai ajouté a donc un chant scié à 30° pour venir se fixé sous le cadre de la caisse (photo ci-dessous). Pour aller plus loin, j’ai modélisé cette version Atoubois avec le logiciel FreeCAD, logiciel libre avec lequel je débute, si ça peut vous inspirer…

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UN FOUR SOLAIRE – 1

J’ai eu l’idée de fabriquer ce four suite à des recherches sur le thème du solaire lié à l’alimentaire (séchage, cuisson) et je suis rapidement tombé sur des plans prêts à l’emploi sur le site de l’association Entropie de Grenoble. Depuis je vois régulièrement ce modèle dans des publications autour de la permaculture, l’autonomie, etc. J’ai commencé la fabrication en 2019 et au gré des contraintes sanitaires et de mon emploi du temps, j’ai pu le terminer l’été dernier. Dans la mesure du possible, j’ai utilisé des matériaux de récupération et de provenance locale.

Pièces en contreplaqué

Le contreplaqué de bouleau vient du commerce, les petits tasseaux d’assemblage en résineux viennent de mon stock de chutes. Pour le cadre du vitrage, Fred, adhérent Atoubois a pu me fournir du hêtre récupéré à la recyclerie Bazar etc. dont il fait partie également. Les dimensions n’étaient pas exactement celles du plan mais j’ai pu les adapter.

Les vitres et la quincaillerie viennent du commerce aussi. L’isolant est en coton de jeans recyclé dont Ludovic avait quelques chutes qu’il m’a cédé. Il m’a également indiqué l’imprimerie Angevin où j’ai pu trouver deux feuilles d’aluminium « offset » comme indiqué dans la notice de fabrication, pour une somme modique. Comme j’avais deux feuilles, je les ai jointes avec des rivets.

Le plus onéreux a sans doute été la feuille miroir autocollante, après deux ans de fabrication en pointillé, je suis allé au plus simple en allant dans un magasin local. Par ailleurs, j’ai ajouté une pièce dans la structure qui m’a semblée nécessaire en haut, à l’arrière de la caisse.

A suivre, les finitions et premiers tests.